Chronique Le Monde
“Multi-instrumentiste, beatmaker, DJ et producteur (il avait assuré notamment la direction artistique de l’emballant projet collectif « Nola is calling », paru en 2019), le marseillais Caribéen, né à Paris, David Walters signe le troisième album sous son nom. Solaire – avec un titre pareil, on ne s’attendait pas à moins – celui–ci fourmille de motifs à danser. Avec une habileté futée, Walters réinvente des rythmes ou genres créoles (kimpa, kadans, soca, reggae…), zigzague entre les îles, passe par Haïti, Trinidad, la Jamaïque, fait quelques clins d’œil à l’Afrique (dont une allusion à la marrabenta du Mozambique) et à l’Amérique (accent funky, couleur soul).
“Multi-instrumentiste, beatmaker, DJ et producteur (il avait assuré notamment la direction artistique de l’emballant projet collectif « Nola is calling », paru en 2019), le marseillais Caribéen, né à Paris, David Walters signe le troisième album sous son nom. Solaire – avec un titre pareil, on ne s’attendait pas à moins – celui–ci fourmille de motifs à danser. Avec une habileté futée, Walters réinvente des rythmes ou genres créoles (kimpa, kadans, soca, reggae…), zigzague entre les îles, passe par Haïti, Trinidad, la Jamaïque, fait quelques clins d’œil à l’Afrique (dont une allusion à la marrabenta du Mozambique) et à l’Amérique (accent funky, couleur soul).
Associé au producteur et musicien Bruno Patchworks Hovart, il embarque dans son nomadisme quelques invités que ne manquent pas d’éloquence (Seun Kuti, Ibrahim Maalouf, Vincent Ségal, Marine Thibault, Célia Wa). Sa soul créole (le globe-trotteur qualifie lui-même ainsi sa musique) a du style et souffle un vent tonifiant.” Patrick Labesse
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