En compagnie des maîtres Vincent Segal au violoncelle, Ballaké Sissoko à la kora et Roger Raspail aux percussions, le chanteur-guitariste, aventurier de la créolité, David Walters livre Nocturne : une méditation en clair-obscur, un voyage teinté de mélancolie, un feu sacré à l’infinie douceur.
Dans ce Nocturne de douceur et de délicatesse, un violoncelle tourbillonnant aux inflexions classiques et nomades s’emmêle aux notes en pluie délicate de la kora, au folk d’une guitare, au tambour ka et à sa cohorte d’esprits. Sur les instruments, surfent des chansons en créole antillais portées par des mélodies qui chaloupent. Ici, les territoires se brouillent. Le Mali épouse les contours de la Guadeloupe, de la Martinique… Mais au fond, qu’importe ? La musique résonne neuve, toujours mouvante, vécue au présent, forgée par l’amour conjugué de quatre musiciens, quatre humains, qui s’offrent leurs sons et leurs héritages en partage, sans frontière, le cœur grand ouvert.
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