LE PLUS RARE DE TOUS LES PROJETS DEDIÉS À LA PERCUSSION PAR ART
BLAKEY ET SANS AUCUN DOUTE LE MEILLEUR. ART BLAKEY EST ICI À TÊTE D’UN
ENSEMBLE DE MUSICIENS DE JAZZ ET DE PERCUSSIONITES ÉMÉRITES. ART
TAYLOR ET PHILLY JOE JONES À LA BATTERIE, DONALD BYRD À LA TROMPETTE,
RAY BRYANT AU PIANO, AUX PERCUSSIONS PAS MOINS QUE RAY BARRETO , SABU
MARTINEZ, VICTOR GONZALEZ, JULIO MARTINEZ,CHONGUITO VICENTE ,FRED PAGANI
JR AND VICTOR GONZALEZ, SANS OUBLIER DES CHOEURS. LE RESULTAT EST UNE
CONFRONTATION RICHE ENTRE RYTHMES AFRICAINS, RYTHMES LATINS ET LE JAZZ
CONTEMPORAIN D’ALORS ( LA FIN DES ANNÉES 50). “THE FEATS”, “AGHANO” ET
“LAMENTANO AFRICANO” REPRÉSENTENT LES SOMMETS PRODIGIEUX DE CES
ENREGISTREMENTS, TOUT EN CONTREPOINTS, VARIATIONS DE RYTHMES ET DE TEMPO
À COUPER LE SOUFFLE AVEC UNE GRANDE LIBERTÉ LAISÉE À DES SOLISTES
EXEMPLAIRES. SI LE JAZZ CLASSIQUE N’EST PAS ABSENT COMME LE DEMONTRE LE
MORCEAU “OTINDE” ET LES DEUX COMPOSITIONS DE RAY BRYANT “SWINGING KILTS”
ET “REFLECTION”, IL N’EN RESTE PAS MOINS QUE L’ENSEMBLE DE LA SESSION
EST UNE CELEBRATION DU RYTHME PAR ART BLAKEY QUI A BEAUCOUP VOYAGÉ EN
AFRIQUE ET ÉTAIT CONSCIENT DU TRIBU QUE L’HISTOIRE DU JAZZ
DEVAIT AUX RYTHMES ET PATTERNS AFRICAINS MAIS AUSSI LATINS. RAJOUTANT
UNE PRISE DE SON MIRACULEUSE POUR L’ÉPOQUE (1958) ÉGALANT
MYSTERIEUSEMENT LES MEILLEURS PRISES DE SON DE LA DECENIE SUIVANT.
This is Art Blakey’s most rare project dedicated to percussion and probabaly the best one. Art Blakey is here leading a great jazz and percussionist large band. Art Taylor and Philly Joe Jones on drums, Donald Byrd on trumpet, Ray Brant on the piano, on percussions not less than Ray Barreto, Sabu Martinez, Victor Gonzales, Julio Martinez, Chonguito Vicenten, Fred Pagani Jr and additionally a great choir. The result is a rich confrontation of african and latin rythms with contemporary jazz of these late fifties. “The Feats”, “Agnaho” & “Lamento Africano” represent the peak of this recording session, counterpoints, breathtaking variations in rythm and tempo and a real liberty of expression for each soloist. Classic jazz is not absent and is illustrated here by tracks such as “Otinde”, or the Ray Bryant compositions : “Swinging Kilts” and “Reflection”. The whole record is a vibrant celebration of pure rythm, let us no forget that Art Blakey has travelled extensively until Africa and was deeply aware what Jazz was owing to african and latin patterns. The sound of the record is unbelievable for this date of 1958.