NEW EP produced by Tom Excell
BOW DOWN EP OUT NOW!
12″ Vinyl available in September
David Walters est un explorateur, un vrai. Pas juste un de ceux qui s’exhibent sur les écrans. Comme son Grand-Père, David n’a pas hésité à traverser mers ou océans pour que sa vie et ses envies soient en adéquation. Le père de sa mère a quitté l’île anglophone de St-Kitts dans la Caraïbe pour rejoindre New-York et fonder ensuite à Londres une famille avec la femme qu’il avait rencontrée sur le bateau. David, lui, a rejoint Sheffield, entre Londres et Manchester pour enregistrer cet EP et donner un nouveau tournant à sa carrière en prolongeant musicalement le lien qui le lie à son aïeul, et plus généralement à ses ancêtres. « En Afrique et dans ses diasporas, comme dans le monde pour qui sait les voir, les Anciens sont toujours à nos côtés » glisse-t-il d’une voix douce.
« La musique avant tout ! ».
C’est sur les conseils de Guts que David Walters bouscule ses habitudes de travail. Lui et le producteur, beatmaker et DJ se connaissent bien. « Il m’a proposé de m’accompagner artistiquement sur mon nouvel album, d’être mon troisième œil, ou ma troisième oreille » relate David. « C’est quelqu’un que je respecte pour son travail, sa discrétion et ses remises en question, son envie de ne jamais se répéter » explique-t-il. « On échange souvent. On n’est pas forcément toujours d’accord, mais quoi qu’on pense l’un et l’autre, c’est la musique qui prime avant tout. ». Alors quand Guts lui parle de Tom Excell, David fonce. Direction Sheffield où le producteur, guitariste et percussionniste a son propre studio. Le contact est direct. « On a pris les instruments et on a joué comme des enfants » se souvient le Marseillais encore sous le charme de la rencontre. « Tom, c’est la nouvelle scène anglaise qui croise jazz, soul, hip-hop et grooves du monde. Son nom est associé comme musicien, producteur ou remixeur à Nubiyan Twist, à Onipa, K.O.G., Me & My Friends et tant d’autres » précise-t-il pour ceux qui n’auraient pas encore repéré ce talentueux personnage de tout juste 35 ans. « Il a la fraîcheur du son anglais. J’aime bien son approche. Là-bas, les gens ont grandi avec les Beatles, The Specials, Depeche Mode, The Clash ou Apache Indian en fond sonore dans les supermarchés. Ils ont une autre culture musicale, une culture musicale décloisonnée qui fait partie du décor quel que soit le genre et ça change la donne ! » commente-t-il excité. « Si les gens aiment, ils te font une place tout de suite. Je suis fan ! ».
« Plus personnel et plus ouvert ! ».
En trois sessions de travail dans le Studio de Tom Excell, ils construisent ces 4 premiers titres qu’ils partagent aujourd’hui dans leur chronologie exacte. No One qui ouvre cet E.P. a été le premier à être finalisé. Comme toujours avec David, tout est joué – le Rhodes comme les percus, la basse comme la batterie – avant d’être samplé. Même les rythmiques électroniques, au charleston ou à la cymbale près. D’où ce son organique qui est la griffe, la marque de fabrique de ces 4 premiers titres. « No One est un conseil, une incitation à se faire confiance, à n’écouter personne d’autres que son instinct. ». Un propos que le chanteur défendait déjà, il y a plus d’une quinzaine d’années sur Awa, la chanson qui donnait son nom à son premier album. « No One est aujourd’hui plus apaisé, plus serein que ne l’était Awa » commente-t-il. Bow Down, initié, lui, avec le producteur lyonnais Patchworks est ici réinventé dans une version plus aérée. « C’est un clin d’œil à la Nouvelle Orleans et aux afro-descendants, ces hommes et ces femmes qui ont su garder la tête haute, malgré l’esclavage et les mauvais traitements » relate celui qui a enregistré et produit dans une maison coloniale transformée en studio le projet Nola is Calling (2019). Cri des musiciens scandé lors du carnaval, l’expression “Bow Down” est à la fois un hommage aux Amérindiens qui sont venus en aide aux esclaves et l’affirmation d’une force, d’une résilience à toute épreuve. L’ouragan Kathrina est dans toutes les mémoires. « Yemaja, c’est la déesse cubaine de la mer. En Afrique, elle se nomme Yemoja » reprend celui qui a vécu un temps à Bordeaux, avant de rejoindre Marseille. Pas de doute, la mer est son élément. « C’est un lieu ressource qui agit sur moi comme une sorte de grand “reset”. C’est un endroit où tu peux aussi te perdre » précise-t-il avant de rappeler, terre à terre, que la mer occupe 70% de la surface du globe. Baby Love, le dernier titre vient en écho au Baby Go paru sur l’album Nocturne (2021), un opus enregistré avec le violoncelliste Vincent Segal, le koriste Ballaké Sissoko et le percussionniste Roger Raspail. « Au final, ces quatre titres (+ un disco edit de No One par le producteur américain Captain Planet) mis bout à bout, façon rébus, raconte une histoire qui a du sens pour moi : Personne ne va s’effondrer, grâce à Yemaja » nous résume-t-il avec une chaleur et un sourire dans la voix qui n’appartiennent qu’à lui.
David Walters est un explorateur, un vrai, et ne compte pas s’arrêter là. D’autres sessions sont d’ores et déjà programmées dans le studio de Tom Excell à Sheffield afin de finaliser un album dont la sortie est annoncée au début de l’année prochaine.
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David Walters is an explorer. Not just one of those who show off on the screen. Like his grandfather, David has not hesitated to cross seas or oceans to fulfil his desires fit. His mother’s father left the Caribbean Island of St Kitts for New York and started a family in London with a woman he met on the boat. David, on the other hand, travelled from his home in Marseille to Sheffield, London and Manchester to record this EP and to give a new twist to his career by musically extending the link that binds him to his grandfather, and more generally to his ancestors. “In Africa and its diasporas, as in the world for those who know how to see them, the elders are always at our side”, he says in a soft voice.
“Music comes first”.
It was on Guts’ advice that David Walters changed his working habits. He and the French producer/beatmaker and DJ know each other well. “He offered to accompany me artistically on my new album, to be my third eye, or my third ear,” says David. “He is someone I respect for his work, his discretion and his questioning, his desire to never repeat himself” he explains. “We often exchange ideas. We don’t necessarily always agree, but whatever we think of each other, it’s the music that comes first.” So when Guts told him about Tom Excell, David went for it. He headed for Sheffield where Exell, the producer, guitarist and percussionist had his own studio. The contact was direct. “We took the instruments and played like children”, remembers David, still under the spell of the encounter. “Tom is part of the new English scene that combines jazz, soul, hip-hop and world grooves. He’s associated, as a musician, producer and remixer with Nubiyan Twist, Onipa, K.O.G., Me & My Friends and so many others. He has the freshness of the English sound. I like his approach. Over there, people have grown up with The Beatles, The Specials, Depeche Mode, The Clash or Apache Indian playing in the background in supermarkets. They have a different musical culture, a different musical culture that is part of the décor regardless of the genre, and that’s a game changer,” David says excitedly. “If people like it, they make room for you right away. I’m a fan”.
“More personal and more open”
In three sessions at Tom Excell and David built these 4 tracks. “No One” which opens this E.P., was the first to be finalised. As always with David, everything is played – the Rhodes as well as the percussion, the bass as well as the drums – before being sampled. Even the electronic rhythms are sampled on the hi-hat or cymbal. Hence this organic sound. ”No One is a word of advice, an incitement to trust yourself, to listen to no one but your own instinct. This is something the singer already defended more than fifteen years ago on “Awa” the song that gave its name to his first album. “No One” is now more peaceful and serene than “Awa” was,” he says. “Bow Down”, initiated with the Lyon-based producer Patchworks, is reinvented here in a lighter version. ‘It’s a nod to New Orleans and the Afro-descendants, those men and women who kept their heads up despite slavery and mistreatment,” says David, who recorded and produced the Nola is Calling project (2019) in a colonial house in New Orleans he transformed into a studio. The expression “Bow Down” is both a tribute to the Amerindians who came to the aid of African slaves and an affirmation of strength and resilience. Hurricane Kathrina is still on everyone’s mind. As David explains, “Yemaja is the Cuban goddess of the sea. In Africa, she is called Yemoja”. There is no doubt that the sea is David’s element. “The sea acts on me like a sort of great “reset”. It’s a place where you can also lose yourself,” he says. “Baby Love”, the last track, echoes “Baby Go” from the album Nocturne (2021), an opus recorded with cellist Vincent Segal, kora master Ballaké Sissoko and percussionist Roger Raspail. “In the end, these four tracks (+ a disco edit of “No One” by the American producer Captain Planet) are put together like a rebus, to tell a story that makes sense to me: Nobody is going to fall apart, thanks to Yemaja”, David sums up with a warmth and smile in his voice.
David Walters is a true explorer, and doesn’t intend to stop there. Future sessions are already scheduled in Tom Excell’s studio in order to finalise a full length album which is due to be released early in 2023.