Ses activités devant et derrière la caméra l’ont éloigné des studios pendant plusieurs années. Pendant cinq ans exactement. Cinq ans durant lesquels il aura parcouru le monde pour les Nouveaux Explorateurs de Canal +, pour rencontrer celles et ceux qui font chauffer le coeur musical de l’Afrique, de l’Amérique du Sud ou de l’Asie,
Le temps de digérer ces expériences enrichissantes comme plusieurs vies, et David Walters a repris le chemin de l’écriture et des maquettes, une route du groove qui l’a mené jusqu’au prolifique Patchworks (Mr President, Voilààà Sound System, Da Break…). Comme une évidence, les deux mastermind musicaux souvent habitués à composer, jouer et enregistrer seuls leurs musiques, se sont accordés et ont rapidement compris qu’ils étaient sur les mêmes fréquences.Et avec Patchworks, David a trouvé le metteur en son qu’il recherchait, le binôme rêvé pour se remettre sur les bons rails musicaux.
Avant un album à venir en 2020 sur Heavenly Sweetness, Mama en est le premier extrait. Un titre où la résonance boisée du balafon, la flûte méditative et les choeurs féminins reviennent aux racines Créoles de David, rappellent le souvenir de son grand-père Caribéen exilé à New York mais, surtout, un titre dédié à sa grand-mère. Elle qui après les dernières envolées electro-disco vient déclamer le texte sur les ultimes mesures.
David Walters l’aura pensé, conçu et réalisé en collaboration serrée avec Patchworks.
Alors, dans la foulée de la version originale, David Walters et Patchworks se sont emparés du titre, se sont isolés en studio avec instruments et machines pour n’en ressortir qu’avec une réinterprétation totale, mais surtout personnelle, du titre.
Martèlement bass drum et rafales de caisse claire, David a confié la direction des opérations à la rythmique, et c’est l’un après l’autre que des éléments digitaux s’y sont invités pour transformer la douceur maternelle d’origine en soundsystem west indies bouillant. Les synthés plaquent leurs nappes sur les vrombissements des basses, la puissance hypnotique du riddim fait le reste.
Deux remix, deux ambiances.
Celle de Patchworks se plante dans un décor jazz-funk, hérité de Roy Ayers et de Lonnie Liston Smith. Batterie véloce et basse enrobante, c’est motivé par ce groove irrépressible que le Fender Rhodes d’abord en soutien devient soliste. Et que les maillets quittent les mains du joueur de balafon pour passer dans celles du vibraphoniste.
David Walter’sactivities in front of and behind the camera kept him away from the musical studios for several years. Five of those years spent travelling the world for “Les Nouveaux Explorateurs”, the French TV channel, Canal+, to meet the gatekeepers to the musical hearts of Africa, South America & Asia.
These rewarding experiences gave David time to digest what he’d experienced. Now David Walters has chosen a path of writing and performing, this route that led him to the prolific producer from Lyon, in the form of Patchworks(aka Mr President, aka Voilàà Sound System, aka Da Break…) The two musical masterminds often accustomed to composing, playing and recording their own music, soon tuned in to each other and quickly realized they were on the same frequencies.
With Patchworks, David found the type of sound engineer he was looking for and the duo were soon off treading the right musical path.
Ahead of his upcoming album in 2020 on Heavenly Sweetness, here’s is the first taste, ‘Mama’. A track in which the balafon’s woody resonance takes centre stage, some meditative flute and the female choruses give David Creole roots some real shine. His Caribbean grandfather exiled to New York but true the the title of this track, Mama, a dedication to his grandmother, who is the real star here.
David Walters thought, conceived and produced the track in close collaboration with Patchworks. In the wake of the original version, David and Patchworks took the track, locked themselves away in the studio to come away with a total reinterpretation and new personal take on the track.
Hammering bass and snare drum hits, David entrusted the direction of rhythmic to Patchworks and these new digital elements have transformed the original softness into a new West Indies boiling example of soundsystem. New Synths lines add further textures over the hum of the bass, with hypnotic powerful riddims taking care of the rest.
Two remixes with two different atmospheres.
The Patchworks scene isa jazz-funk workout, echoes of Roy Ayers and Lonnie Liston Smith. Powerful drums, enrobing bass and the Fender Rhodes that becomes a highlight. Motivated further by an irrepressible groove that meshes so well with the hands of the balafon player.