Après le succès de « Kouté Jazz », Heavenly Sweetness revient avec une compilation non plus jazz mais dancefloor, de quoi faire bouger les pieds au moins tout l’été. 13 titres de disco, boogie et Zouk enregistré dans les années 80 aux Antilles.
L’intérêt de cette sélection est justement qu’elle dévoile un spectre plus large que le zouk, genre musical finalement si mal défini. La plupart des morceaux, peu diffusés en radio même si interprétés par certains grands noms de la musique antillaise (Pierre-Edouard Décimus / Patrick Saint-Éloi / Eddy La Viny) furent trop rapidement classés comme du Zouk. Ces titres révèlent cette volonté de singularité, de fusion entre rythmes traditionnels et d’autres genres musicaux (funk, disco, afro-beat, latino-brésilien,…), avec l’apport d’instruments nouveaux comme les boîtes à rythmes et synthétiseurs dans le processus créatif. Dans de nombreux albums de zouk de cette période, figurait souvent un, voire plusieurs, titres que l’on qualifierait de « proto-zouk », de « funky-zouk » ou encore de « boogie-zouk » pour souligner la fusion des genres. Mais, ces titres sont restés méconnus du grand public car, seuls les « tubes » étaient joués sur les radios, les dancefloors (les fameux « tan »), clubs et bus.
After the success of « Kouté Jazz », Heavenly Sweetness comes back with a dancefloor but not jazz compilation, enough to move your feet at through the whole summer! 12 disco, boogie and Zouk tracks recorded in the 80’s in the West Indies.
The advantage of this selection is precisely that it reveals a broader spectrum than the zouk music style that are badly defined. Most of the tracks, were not much broadcasted even if interpreted by some big names in Caribbean music (Pierre-Edouard Decimus / Patrick St. Eloi / Eddy La Viny). They were too fast classified as Zouk. These Tracks reveal this will of singularity, this merger between traditional and other rhythms genres (funk, disco, afro-beat, Latin Brazilian …), with the addition of new instruments such as synthesizers and drums machine in the creative process.
In many zouk’s albums, this period often included one or even several, tracks that were qualified as “proto-zouk” and “funky-zouk” or the “boogie-zouk” to emphasize the fusion of genres . But these tracks have remained unknown to the general public because only the “hits” were played on the radio, dance floors (the famous “tan” or “zouk”), clubs and bus.